
Thierry Lebruman
Thérapeute Psychanalyste
Samedi
04
Groupe de
discussions
Octobre



Groupe de Réflexion ...

01
Nouveau
thème :
l'école
Les relations parents /
enfants / adolescents
18/02/23


- Devenir, être parent, c’est concevoir et donner la vie.
- Donner naissance à un ou plusieurs enfants, c’est, de fait, le ou les inscrire dans la finitude, le temps, c’est-à-dire la vie et la mort.
- Ce temps est donc aussi celui de la séparation, celle du corps maternel en premier lieu, puis celle d’avec ses parents en devenant adulte.
Après la naissance au monde, la naissance à soi.
Dès lors, tout le travail de l’éducation parentale va consister à préparer au mieux cette séparation, en particulier par la transmission.
Notre vie s’articule donc autour de ces deux dimensions, celle du corps et l’autre du psychisme qui se nourrissent de toutes les traces, les empreintes, les composantes de la transmission, d’abord familiale (sons, images, odeurs, caresses, voix, textures, etc.) et simultanément, sociétale (les autres visages, bruits, voix, perceptions en général et les sensations, interrogations et énigmes éprouvées).
02
Femmes d’aujourd’hui, Femmes de demain
18/03/23
Les femmes sont de plus en plus présentes dans l’espace social de notre XXIème siècle.
Elles revendiquent légitimement leur « être au monde » et tous les champs familiaux, psychologiques, sociaux, culturels, professionnels… dont toutes les formes de patriarcat les ont injustement et illégitimement évincées sinon abusivement interdites.
Et pourtant …
Si cette discrimination totalement arbitraire demeure encore trop souvent et dans de trop nombreuses nations, activités et statuts, cela ne doit plus être une fatalité d’autant qu’il n’en a pas toujours été ainsi.
Pour mémoire, relisons Marylène Patou-Mathis, préhistorienne spécialiste de Néanderthal, qui remarque que 75 % des empreintes de mains retrouvées sur les parois de nos grands sites préhistoriques européens (Lascaux, Pech Merle , Chauvet…) sont des mains de femmes, ce qui devrait rappeler aux plus têtus, que les femmes, comme les hommes préhistoriques occupaient des fonctions et des places d’égales importances, tant au plan artistique et cultuel que matériel.
Le déclassement prémédité des femmes et du féminin semble donc résulter de constructions politiques, sociales, culturelles imposées par le masculin et ses représentants privilégiés, par le biais des mythes, croyances, religions et politiques instaurant le patriarcat espérant ainsi le graver dans le marbre : véritable régression ontologique…




03
« ça sert à quoi l’école ? »
15/04/23
A RIEN…
et à TOUT…
pour Toutes et Tous !
Jusqu’à maintenant, l’école se présente comme l’espace-temps de la rencontre avec l’Autre, l’autre élève, les autres parents, les enseignant-e-s.
Après la Famille, c’est le second lieu de transmission des connaissances et des compétences mais aussi des limites dans un cadre organisé par une discipline, des codes et des normes.
Lieu de socialisation, d’accès aux savoirs, aux cultures et à la citoyenneté, c’est aussi un lieu de restriction de « la liberté » de nos enfants dont le projet éducatif est de valoriser leurs capacités.
Pour autant, cet objectif est-il toujours atteint… ?
Vade-mecum
l'école
Définitions de : - école > Le mot école vient du latin schola, signifiant « loisir consacré à l'étude », lui-même provenant du grec ancien σχολή, scholè (« le loisir »
- apprendre > « étudier, acquérir une connaissance », « s'habituer, s'accoutumer », « fixer dans sa mémoire »
- comprendre > « saisir, prendre », « concevoir, saisir par l'intelligence », « inclure, contenir en soi, englober », Empr. au lat. class. compre(he)ndere (composé de cum « avec » et prehendere « prendre, saisir ») littéralement « saisir ensemble, embrasser quelque chose, entourer quelque chose » d'où « saisir par l'intelligence, embrasser par la pensée ».

L’éducation traditionnelle
toute structure scolaire repose
sur quatre éléments fondamentaux :
un
espace
un moment
un
groupe
une discipline
une matière
>>> une pédagogie simultanée concevant implicitement et naturellement que les élèves d’un même âge sont censés former un groupe homogène
Hier, c’était le maître qui savait, aujourd’hui, le savoir est partout et accessible à tout moment.
>>> implique aujourd’hui des medium ou supports tels que tableau inter actif , tablettes, ordinateurs, permettant la créativité, la pensée critique, la coopération, la communication par des travaux de groupe et « l’intelligence artificielle ».
La rencontre avec l’altérité, l’autre, le parent, le maître, restreint mon champ de liberté, de développement et, m’impose ses propres façons d’être et de faire, mais a aussi pour effet de conduire l’éduqué en dehors et au-delà de lui-même, pour devenir pleinement lui-même et atteindre sa vérité.
Tout travail éducatif recèle nécessairement un aspect contraignant et comment être sûr de na pas simplement opposer un « caprice d’adulte au caprice de l’enfant » ?
La nécessaire contrainte porte sur deux dimensions (transmission et limites):
- les contenus (cultures, savoirs, savoirs faire, compétences…) ;
- le cadre (discipline, savoir être, codes, normes par rapport à la vie en société.
La liberté ne se réduit pas au refus de tout contenu extérieur, elle n’est pas « liberté négative/trice » sinon elle devient « liberté du vide » Hegel.
Les enfants/adolescent-e-s ont besoin pour s’élever d’une éducation afin de dépasser une nature immédiate et advenir à l’indépendance et la liberté normée et consentie.
Rabelais (1494-1553) : « tête bien pleine » mais nuancé par « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
Montaigne (1533-1592) : « tête bien faîcte »
école
Objectif de l'école
Toucher à l’espace, au moment, au groupe ou à la discipline/matière, c’est perdre le contrôle et sans organisation pointue et permanente, ouvrir la porte au désordre, à l’anarchie.
Dès lors difficile de transmettre en pluridisciplinarité et en transversalité (sans parler des statuts des enseignants et autres personnels…).
Inventer de nouvelles pratiques c’est donc toucher à la géographie des établissements, à l’identité enseignante, à la création d’un nouveau métier, plutôt accompagner que transmettre arbitrairement.
C’est remettre en cause une logique de domination, promouvoir l’individualisation, favoriser un processus émancipateur que peu appellent de leurs vœux…
L'éducation transitionnelle

Il y a nouveau problème le « territoire » car hier l’école était un lieu sanctuarisé que personne ne venait troubler, pas même la police !, aujourd’hui elle est obligée de filtrer les entrées avec des portillons surveillés et de protéger son périmètre par des clôture et des caméras afin de se protéger des intrusions extérieures et de la violence sociale.
Une nouvelle réalité
Quelques sources d'inspiration
Systèmes scandinave, école de la forêt (observation, découvertes, applications...) ou suisse, école physiquement active (tables de multiplication en sautant…), ...
Michel Serres, Petite Poucette
Pourtant, demain, il nous faudra réinventer de nouveaux espaces et organisations pour apprendre seuls avec livres ou écrans, produire des savoirs en groupe, confronter nos idées, apprendre dehors, avec nos sens et notre corps, debout, assis ou en marchant, apprendre en expérimentant, fabriquant et démontant…
Travaux de groupes, pédagogie de projet, jeux de rôles, débats en référence à des précurseurs, Freinet, Montessori, Tozzi, Dewey, Lipman…
Site : Les petites lumières de Chiara PASTORINI, ateliersdephilosophiepourenfants.com cf. Vidéos dans CONTACTS

01
Nouveau
thème :
l'école
Les relations parents /
enfants / adolescents
18/02/23
04
" Mal-être"
Pré-textes et Vade-Mecum
17/06/23
05
" Notre quotidien, entre routines, vitesse efficience et performance"
Pré-textes et Vade-Mecum
14/10/23
06
" La Différence"
Pré-textes et Vade-Mecum
18/11/23
07
" Les violences conjugales"
Pré-textes et Vade-Mecum
13/12/23
Dans tous les cas, c’est un choc, un traumatisme dont la victime ne sort jamais indemne, à preuve, l’impossibilité à dire et dénoncer immédiatement, tant les victimes sont sidérées, écartelées entre honte, culpabilité, incompréhension qui les figent et les stigmatisent dans un temps disjoint de notre chronologie et les ravalent dans l’anachronisme d’une remémoration toujours douloureuse, souvent parcellaire favorisant longtemps l’incertitude et empêchant la dénonciation.
Paradoxalement, si l’inceste est l’un des crimes les plus réprouvés moralement, il est aussi l’un des crimes les moins relevés et dénoncés, possible preuve de la persistance de son déni...
08